Le Collectif des Locataires de la cité du Général devient :
Collectif Aubagnais pour la maîtrise des ondes électromagnétiques de téléphonie mobile.
L'espérance de vie augmente nous dit-on dans les médias. A la cité du général comme aux alentours, (école maternelle à 30 mètres, maison de retraite à 10 mètres) on espère rester dans la moyenne !.
Les antennes relais de téléphonie mobile implantées sur le toit de l'immeuble situé avenue de verdun (17 installées à ce jour + 3 à venir) sont-elles aussi inoffensives pour notre santé que le prétendent les opérateurs, les directions d' HLM, et certains de nos dirigeants !. ( Madame la Ministre de l'économie numérique Fleur Pellerin met en garde contre les "peurs irrationnelles" dont seraient pris les résidents et les riverains des lieux d'implantations d'antennes relais. )
Les habitants riverains de la Cité du Général pensent le contraire (voir l'enquête de santé réalisée par l'ASEF, Association de plus de 2500 médecins français sur les résidents de l'immeuble du Général à Aubagne) comme l'O.M.S. qui a classé dans le Groupe 2B cette fammille d'émissions.
Le même Groupe que le plomb, que la laine de verre, que le Bisphénol A aujourd'hui interdit, et que la chlordécone, les vapeurs de diesel.
31 Mai 2011 Identité du Groupe : peut causer le cancer.
Dans plusieurs Etats, la France en fait Partie, ce classement ouvre des risques vers des actions pénales.
Les locataires des ensembles HLM ne sont pas des hommes et des femmes de seconde catégorie.

jeudi 31 octobre 2013

PROJET DE ZONE BLANCHE POUR LES PERSONNES EHS DANS LES HAUTES-ALPES

Un nouveau pas vers une zone blanche pour les électro-hypersensibles
Michèle Rivasi avait rencontré en 2011, dans la grotte de Baumugnes, sur la même commune, deux femmes qui s’y étaient réfugiées.
Ils ne supportent pas les champs électromagnétiques au point de se terrer pour s’en protéger. Ils souffrent de maux de tête, de ventre, développent une sensibilité déchirante. Les électrohypersensibles (EHS) ne sont plus des inconnus aux yeux de la société et des médias, ils n’en restent pas moins esseulés et sans refuge.
Un abri, voilà ce que l’eurodéputée d’Europe écologie-Les Verts, Michèle Rivasi, souhaite réaliser sur le site de la chartreuse de Durbon, à Saint-Julien-en-Beauchêne. Pour l’heure, le projet n’a pas dépassé le stade de l’idée.
« Un travail de collaboration »
Il aura fallu un an pour que soit réalisée une étude d’impact sur la pollution magnétique résiduelle du lieu. Les relevés sont en cours depuis hier.
L’autre avancée du dossier est de voir arriver plusieurs interlocuteurs autour de la table ; notamment la Caisse d’allocation familiale des Bouches-du-Rhône (Caf), propriétaire du site. « Je veux vraiment que ce soit collaboratif », insiste l’élue verte qui réunit aujourd’hui outre la Caf, la vice-présidente de la Région en charge de la santé, Anne-Marie Hautant, le maire, Jean-Claude Gast, et des membres de l’association Une Terre pour les EHS – « ils nous diront s’ils supporteraient de vivre là ».
« Montrer que des gens se bougent pour les électrosensibles »
Aujourd’hui, donc, on saura si le site est vivable pour les personnes concernées et si le propriétaire veut collaborer. « La conférence de presse [en début d’après-midi, NDLR] servira aussi à montrer à l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail] que des gens se bougent, que c’est collectif et de haut niveau », annonce Michèle Rivasi.
Le projet : un abri pour les EHS et un lieu d’étude
Car l’eurodéputée et le maire de la commune voudraient concrétiser un projet ambitieux. « Si vraiment la Caf est d’accord, l’idéal serait d’installer un accueil, mais aussi un accompagnement médical et un lieu de recherche », avance Jean-Claude Gast. « Mais il faut qu’il y ait une volonté politique de notre pays. D’autres États reconnaissent le problème, il ne faudrait pas qu’on passe à côté. »
Combien de personnes accueillies ? Combien de temps ? Tout reste à définir jusqu’à l’entité qui pilotera l’éventuel projet.
L’eurodéputée imagine la création d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic) « avec des collectivités, des élus, des associations, des scientifiques… », énumère Michèle Rivasi. « Quelque chose de haut de gamme. » Un projet qui avance sûrement mais lentement.
HAUTES-ALPES / SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHENE Un espace sans ondes pour les électro hypersensibles
(Dauphiné Libéré – suite à la conférence de presse)
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2013/10/30/un-espace-sans-ondes-pour-les-electro-hypersensibles#jimage=37BC21CA-AB69-46E7-9CC5-164F7CBCEC34
« On est dans des conditions qui ne sont pas complétement parfaites, mais assez idéales et très propices à la mise en place de quelque chose ». Pierre Le Ruz, président du Criirem (centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements magnétiques) est plutôt satisfait. Depuis mardi, il a effectué nombre de mesures sur le site de la chartreuse de Durbon. Là où la députée européenne Europe Écologie Les Verts Michèle Rivasi souhaite implanter une zone blanche destinée aux personnes électro hypersensibles (EHS). « C’est un projet très important. Aucune zone blanche n’existe en France, voire en Europe, or il y a de plus en plus de personnes EHS » a expliqué, hier, la députée européenne, lors d’une conférence de presse pour présenter le projet.
« Des personnes en grande souffrance »
Le choix de la commune de Saint-Julien-en-Beauchêne ne s’est pas fait par hasard. C’est ici, mais dans un autre hameau, que deux personnes EHS sont venues se réfugier dans une grotte en 2011, pour échapper aux ondes qui pourrissent leur vie. « En tant qu’élu, mais aussi en tant qu’humain, ça m’a interpellé. J’ai rencontré des personnes en grande souffrance. Il m’a semblé important de chercher des endroits où elles pourront vivre » explique Jean-Claude Gast, le maire de Saint-Julien. Il pense alors à Durbon où la Caisse d’allocations familiales de Marseille a trois sites destinés à accueillir des enfants. L’un d’eux, celui de la Chartreuse, est fermé depuis trois ans car il n’est plus aux normes.
La Caf se dit prête à partager ces locaux. L’idée est d’en faire non seulement un lieu d’accueil, mais aussi de suivi médical : « Un site où on peut se ressourcer pendant un certain temps. Et où on puisse aussi arriver à mieux comprendre et diminuer cette souffrance ».
Grâce au conseil régional qui a financé 80 % de l’étude, des mesures ont donc été prises sur le site pour vérifier que l’endroit est exempt d’ondes. Les résultats sont plutôt prometteurs, même si une ligne électrique et un transformateur doivent être enterrés.
L’étape suivante sera d’amener des personnes électro hypersensibles sur les lieux « pour voir comment elles se sentent sur ce site. Nous ne pouvons pas nous engager si elles se sentent mal » insiste Michèle Rivasi. Puis, il faudra réunir tous les financeurs pour concrétiser le projet. Pour la députée européenne, « l’important est d’avancer à petits pas, mais en collectif ».
« Sans la volonté de l’État, cette zone ne verra pas le jour »
Philippe Tribaudeau, le président de l’association Une terre pour les EHS, qui réunit parmi plusieurs centaines d’adhérents 184 EHS, en est convaincu : « Un projet comme ici, c’est génial. Une zone comme cela, on peut la blanchir. Mais il faut être conscient que sans la volonté de l’État cette zone ne verra pas le jour. Il faut qu’il reconnaisse qu’il y a un problème avec les ondes. Et c’est à lui de dire aux opérateurs qu’il n’y a pas d’obligation pour que l’ensemble de la planète soit couvert ».
Suite dépêche AFP :
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20131030.AFP0537/hautes-alpes-projet-de-zone-blanche-pour-personnes-electrosensibles.html
Hautes-Alpes: projet de zone blanche pour personnes électrosensibles
Publié le 30-10-2013 à 17h45 – Mis à jour le 31-10-2013 à 10h01
Une petite commune des Hautes-Alpes, soutenue par la députée européenne EELV Michèle Rivasi, a annoncé mercredi son souhait de créer la première zone blanche de France, afin d’accueillir des personnes se disant hypersensibles aux ondes électromagnétiques.
Gap (AFP) – Une petite commune des Hautes-Alpes, soutenue par la députée européenne EELV Michèle Rivasi, a annoncé mercredi son souhait de créer la première zone blanche de France, afin d’accueillir des personnes se disant hypersensibles aux ondes électromagnétiques.
Installé à Saint-Julien-en-Beauchêne, la zone à « très faible rayonnement électromagnétique », selon une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), pourrait accueillir une trentaine de personnes pour une durée limitée.
Installé au pied d’une montagne et entouré de champs, ce centre ferait l’objet d’un suivi médical et permettrait à « des personnes exclues, victimes de discriminations de se ressourcer », a expliqué la députée européenne Michèle Rivasi, alors que la possible hypersensibilité de personnes aux champs électromagnétiques fait débat.
Le 15 octobre, l’agence nationale sanitaire (Anses) a en effet estimé que le risque d’exposition aux ondes électromagnétiques pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps, mais que les données scientifiques disponibles ne montraient pas « d’effet avéré » sur la santé.
Au stade du projet, le site qui nécessite des aménagements notamment l’enfouissement d’une ligne électrique et d’un transformateur, ainsi que l’installation d’un chauffage au gaz pour les personnes intolérantes aux émissions d’ondes électriques, pourrait voir le jour dans deux ou trois ans, a évoqué l’eurodéputée.
« Ce projet pourra voir le jour que si l’État nous soutient, or il fait tout pour que les zones blanches n’existent pas car ce serait alors reconnaître qu’il existe un problème avec ces ondes », a réagi Philippe Tribaudeau, président de l’association Une terre pour les EHS qui compte quelque 160 adhérents.
« Il faudra arracher la zone blanche à l’État. Le temps politique prend plusieurs années, mais nous c’est tous les jours que nous avons des appels de personnes hypersensibles », a ajouté le militant qui explique ressentir des « sensations de brûlures à la tête ».
Un test en présence de personnes dites électro-hypersensensibles devrait avoir lieu en fin d’année afin de valider le projet. En 2011, deux femmes avaient trouvé refuge dans une grotte de la commune afin « d’échapper » aux ondes.
 (Dauphiné libéré daté du 30 octobre)
http://www.ledauphine.com/environnement/2013/10/29/un-nouveau-pas-vers-une-zone-blanche-pour-les-electrohypersensibles?image=1E932F1D-52A4-4B1D-BAB0-C57FD0035FF0

vendredi 18 octobre 2013

Professeur Dominique Belpomme : Les responsables de l’Anses ont été mis en place par les politiques. Ils leur obéissent !

Pr Dominique BELPOMME : « C’est un rapport politique, sans aucune valeur scientifique, bon à jeter à la poubelle. De nombreux experts qui composaient la commission m’ont dit que leur avis n’avait pas été pris en compte dans les conclusions. Les autres n’ayant aucune connaissance du sujet, et aucune reconnaissance internationale. Ces conclusions vont à l’encontre de l’organisation mondiale de la santé (OMS), dont certains membres m’ont pourtant avoué avoir subi des pressions des opérateurs de téléphonie pour minimiser les dangers. C’est dire ! Au final ce sera un avis franco-français qui ne dépassera pas nos frontières, mais qui a des conséquences désastreuses chez nous, auprès de la population. »
Comment analysez-vous ce rapport ?
« Les responsables de l’Anses ont été mis en place par les politiques. Ils leur obéissent. Or les politiques sont les interfaces des opérateurs de téléphonie. Ils n’envisagent pas la facture sanitaire, qu’il va nous falloir payer. Et elle sera lourde. C’est valable pour d’autres domaines comme les pesticides par exemple. J’ai lutté contre l’utilisation du chlordécone en Martinique, qui aujourd’hui a le record du monde du nombre de cancers de la prostate. On a juste changé de pesticide là-bas, mais pas nos façons de faire. Nous ne sommes plus dans un pays démocratique. La pensée unique, celle qui fait passer avant tout l’emploi, la croissance, les industriels, règne. »
Les polluants sont donc partout ?
« Oui, et c’est irréversible quand ils ont pénétré dans l’organisme. On constate une explosion des cancers, autisme, Alzheimer (que des études internationales relient aux ondes électromagnétiques), allergies, diabètes en France. Et comme pour l’amiante, cela prendra du temps pour réagir, alors que les polluants sont plus dangereux. »
Un espoir ?
« Il se nomme L’Appel de Paris, que j’ai lancé avec 3 000 scientifiques internationaux, et qui vise à faire reconnaître l’utilisation des polluants comme crime contre l’Humanité. Et on progresse dans la bonne direction. »

Lien : http://www.republicain-lorrain.fr/meurthe-et-moselle/2013/10/17/foire-bio-de-gorcy-en-lutte-contre-le-cancer

mercredi 16 octobre 2013

Radiofréquences et santé : Des effets évidents, une alerte inaudible

Mardi 15 octobre 2013, l’ANSES, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement, a rendu public un nouveau rapport d’expertise sur le thème « radiofréquences et santé ». Ce rapport et l’avis de l’ANSES qui l’accompagne avaient pour objet d’actualiser l’expertise rendue en 2009.
Depuis 2009, la qualité scientifique des études s’est globalement améliorée, et celles montrant des effets se sont accumulées, renforçant les signaux de risques pour la santé : mort cellulaire, stress oxydatif, cassures des brins d’ADN, perturbation du sommeil et de l’activité électrique du cerveau, risque d’augmentation de tumeur cérébrale chez les utilisateurs de portables au-delà de 30 minutes journalières...
Malheureusement, les experts ont choisi de mettre au point une méthode, qui sous des apparences de rigueur scientifique, dresse des barrières quasi infranchissables pour déterminer si l’effet qu’on observe correspond à un effet avéré sur la santé. De quoi alimenter pour des dizaines d’années encor e les arguments des marchands de doute qui préconisent de ne surtout rien faire tant que le risque n’est pas « avéré », c’est-à-dire définitivement établi et maintenir le public dans la perplexité et la défiance face à un risque mal évalué.
En 2009, l’AFFSET avait adopté une position courageuse en mettant en lumière les signaux de risque, ce qui avait fait évoluer significativement la reconnaissance de ce risque émergent et permis de préconiser la réduction des expositions. Cela avait d’ailleurs coûté sa place au directeur de l’époque et provoqué une fronde de certains experts.
Aujourd’hui, même si de nouvelles recommandations intéressantes sont à souligner, comme la préconisation d’une étude d’impact préalable à toute nouvelle implantation d’antennes-relais, la communication de l’ANSES semble bien frileuse et convainc peu alors que beaucoup d’attentes étaient attachées à la sortie de ce rapport.
Comme Mme Martine Hours, présidente du Comité d’Experts Spécialisés –CES-Agents physiques de l’ANSES l’a affirmé lors de la conférence de presse de restitution, on n’a pas à attendre que le risque soit avéré pour limiter les expositions. Celle-ci, qui a rapporté les inquiétudes des membres du CES face à l’augmentation actuelle de ces expositions, considère que la maîtrise des expositions est le coeur du sujet.
Pour Priartem, il faut aller au bout de cette logique et prendre la seule décision cohérente qui s’impose, à savoir réduire l’exposition de la population en abrogeant le décret du 3 mai 2002 - et ses seuils insupportables - et en introduisant dans la loi le principe ALARA. La balle est donc dans le camp du Politique qui allierait ainsi principe de précaution et principe de responsabilité afin de préserver la santé publique et l’intérêt général.
Priartem exhorte donc le gouvernement à prendre ses responsabilités sans se défausser sur l’absence de preuve formelle d’un risque, et à traduire en acte, sans attendre, les recommandations de l’ANSES. Dans le contexte actuel de déploiement effréné des technologies sans fil (4G, tablettes numériques, compteurs dits intelligents, prolifération des objets et gadgets communicants...), il y a urgence.
Contact presse : 01 42 47 81 54 – contact@priartem.fr

Retours presse
- Viva
 PRIARTéM - Association Loi de 1901
5, Cour de la Ferme Saint-Lazare 75010 Paris
Tél : 01 42 47 81 54 - Fax : 01 42 47 01 65 - Contactez-nous

mardi 15 octobre 2013

Ondes, rapport de l'ANSES : pas d'effets avérés sur la santé, mais mesures de précaution souhaitées, dommages biologiques observés !

Le rapport complet de l'ANSES  ici

Un rapport sur les méfaits de la 3G mais rien sur la 4G !!!

lundi 14 octobre 2013

Radiofréquences et santé Rapport de l’ANSES : des avancées sur la reconnaissance des risques ?

Mardi 15 octobre 2013, l’ANSES, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement, rend public un nouveau rapport d’expertise sur le thème "radiofréquences et santé".

Ce rapport qui vient actualiser la dernière expertise en date d’octobre 2009, revêt une importance d’autant plus grande que, depuis plusieurs mois, le gouvernement soumet toute définition de sa politique de santé publique dans ce domaine aux conclusions qui y seront contenues.

Rappelons que, dans l’avis rendu en 2009 par l’AFSSET, devenue depuis ANSES, l’Agence
reconnaissait pour la première fois des effets sur nos organismes. Elle écrivait ainsi, dans un
communiqué diffusé le 15 octobre 2009 : "Le rapport de lʼAfsset met en évidence lʼexistence
dʼeffets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires, rapportés par une dizaine dʼétudes expérimentales considérées par lʼAfsset comme incontestables". L’Agence recommandait alors de réduire les expositions.

Depuis la création de l’ANSES, Priartem a participé activement au comité de dialogue sur les
radiofréquences mis en place par l’Agence et a suivi les travaux de celle-ci de très près, qu’il s’agisse du développement de la recherche ou de la mise en place de l’expertise. Elle a pu constater, notamment lors de son audition par le groupe d’experts, que, malgré le souci d’ouverture manifesté par l’Agence, celui-ci ne correspondait pas encore, dans sa composition, au pluralisme que l’association revendique depuis de nombreuses années. Elle espère cependant que les travaux rendront compte des avancées certaines des connaissances intervenues depuis le précédent rapport et même depuis l’expertise du CIRC_OMS, en mai 2011, qui a conduit à un classement des radiofréquences dans la catégorie 2B "possiblement cancérigènes pour l’homme".

Janine Le Calvez, Présidente de l’association a d’ailleurs pu faire parvenir à l’Agence et à son groupe d’experts, une liste de plus de 150 publications scientifiques qui n’apparaissaient pas dans la bibliographie sur laquelle travaillaient les experts. Parmi ces études, nombreuses étaient celles qui concluaient à la mise en évidence d’effets des radiofréquences.
Même si l’on peut craindre qu’une fois de plus une sélection drastique ait pu être établie par le groupe d’experts et lui ait permis d’éliminer nombre d’articles au nom d’une supposée "insuffisance", on peut espérer que l’Agence saura, comme en 2009, lire les signaux de risque et mettre en lumière les réponses à y apporter.

Priartem attend donc de l’Agence un avis confirmant et renforçant la reconnaissance de l’existence de signaux de risque et incitant le gouvernement à agir rapidement pour protéger les populations. Ceci est d’autant plus nécessaire que, depuis plusieurs mois, le gouvernement semble focalisé sur le développement non raisonné du "tout numérique". De la 4G aux tablettes tactiles dans les écoles en passant par la généralisation des compteurs dits "intelligents", cette politique a pour conséquence une augmentation très significative des niveaux et des durées d’exposition y compris pour les populations les plus fragiles.
Notre attente est donc forte, à la mesure de l’importance de la question posée aujourd’hui aux experts.

Contact presse :
Janine Le Calvez, Présidente de Priartem, 06 82 59 42 04
Communiqué de presse du 14 octobre 2013

mercredi 9 octobre 2013

Portables et santé : nouvelle étude suédoise

Une multiplication par 3 des risques de tumeur cérébrale au-delà de 25 ans d’utilisation du portable


De plus en plus d’enfants sont aujourd’hui équipés d’un portable pour « rassurer leurs parents ». Dans 25 ans, ils seront dans la pleine maturité de leur trentaine sauf que… l’utilisation durable du portable aura multiplié par 3 les risques d’être atteints d’une tumeur cérébrale. C’est ce que nous apprend aujourd’hui une étude épidémiologique publiée dans la revue International Journal of Oncology réalisée par une équipe suédoise dirigée par Lennart Hardell.

Les chercheurs ont travaillé sur la population âgée de 18 à 75 ans dont le cancer a été diagnostiqué entre 2007 et 2009 (593 cas). Une population-témoin contrôlée sur les critères d’âge et de sexe a été sélectionnée (1368 personnes). Les taux de réponse ont été dans les deux cas très élevés, respectivement 87% pour la population étudiée et 85% pour la population témoin. Globalement le risque est accru de 60% pour les utilisateurs de portables. Mais si l’on regarde plus précisément les utilisateurs de longue durée, le risque est nettement plus élevé : il double au-delà de 20 ans et triple au-delà de 25 ans.

Si l’on prend en compte la localisation de la tumeur, l’odds ratio est encore plus élevé lorsque la tumeur est localisée du même côté de la tête que l’usage du portable.

Les chercheurs se sont également intéressés à l’usage du téléphone sans fil domestique – qui mobilise également les radiofréquences - et ont trouvé des résultats très comparables à ceux obtenus pour les téléphones mobiles.

Dans tous les cas, ils observent, par ailleurs, une augmentation du risque statistiquement significative dans la période de 1 à 5 ans d’utilisation – 80% d’augmentation du risque avec un intervalle de confiance situé entre 1.01 et 3.4 - ce qui suggère, outre l’effet à long terme, un effet promoteur des radiofréquences sur l’apparition du cancer.

Les chercheurs concluent que ces résultats confortent donc l’hypothèse d’un effet à la fois initiateur et promoteur des radiofréquences sur le cancer.

Ces résultats doivent inciter plus que jamais les responsables de la santé à informer largement la population des risques associés à l’usage du portable et plus généralement à l’exposition aux radiofréquences. Priartem demande que cette information soit diffusée avant les fêtes de fin d’année, occasion traditionnelle d’achats de portables, notamment pour les enfants, dont l’association rappelle qu’ils constituent d’une population particulièrement vulnérable.


Contact presse :

Janine Le Calvez , Présidente de Priartem : 01 42 47 81 54

Antennes relais - L'enquête de santé réalisée par l' A.S.E.F cité du Général à Aubagne


Immeuble le Général, Aubagne en Provence


la liste des décès et pathologies s'allonge !


17 antennes relais


Début des implantations des Antennes relais sur le toit de l'immeuble : année 1998


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Le 30 Janvier 2013


La ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, a mis en garde mercredi contre des "peurs irrationnelles" liées aux ondes radioélectriques, dont "la dangerosité n'est pas scientifiquement étayée"


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Liste ci-dessous mise à jour : Le 24/11/2014


Le 24/11/2014 un nouveau cas d' AVC à l'entrée 43


Le 19/11/2014 un nouveau décès (cancer) à l'entrée 40


Le 15/05/2014 un nouveau cas de crise cardiaque à l'entrée 43


Le 10/04/204 un nouveau cas grave (cancer du foie) au 40


Le 2/03/3014 un nouveau cas grave (cancer du pacréa) au 42


Le 8/01/2014 un nouveau cas d'AVC au 43


Le 20/08/2013 un nouveau cas d'AVC au 43


Le 20/02/2013 un nouveau cas de cancer identifié à l'entrée 40


Le 16/02/2013 un nouveau décès (cancer ?) au 41


Le 12/02/2013 un nouveau cas de crise cardiaque à l'entrée 45


Le 21/12/2012 deux nouveaux cas d' AVC (2007 et 2009) identifiés à l'entrée 40 !


Le 20/11/2012 un nouveau cas de cancer à l'entrée 40 !


Le 7/11/2012 un nouveau décès (crise cardiaque) au 42 !


Un nouveau cas de tumeur (2012) identifié à l'entrée 45 (14 appartements)


Troublant non !


L'enquête de santé ci-dessous a été réalisée en Novembre 2011


En Novembre 2011 l' Association Santé Environnement France (ASEF) regroupant 2500 médecins à menée une étude dans deux cités HLM (13Habitat) des Bouches du Rhône : l'une à Aubagne en Provence à la cité du Général Avenue de Verdun, dont nous sommes locataires (17 antennes relais) l'autre à Aix en Provence cité la Pinède (12 antennes relais).

43 % des 117 locataires de la cité du Général et 16 locataires de la Pinède interrogés se plaignent d' acouphènes (sifflement, bourdonnements dans les oreilles) alors que seulement 15 % des Français disent en souffrir. De même, 55 % des locataires disent souffrir de maux de tête et trouble du sommeil contre seulement 32 % de la population globale.

Et 27 % des sondés avouent avoir du mal à se concentrer contre seulement 4 % des Françai